Les fiancés de la Saint-Valentin.

Quelques heures plus tôt, je lui avais envoyé un message pour l'inviter à fêter la St-Valentin en ma compagnie, j'ignorais quelle avait été sa réaction, de plus, elle ne m'avait pas répondu.




J'étais inquiet mais je n'en laissais rien transparaître. Elle était vraiment en retard, je lui avais donné rendez-vous à 20 heures 30 et il était déjà 21 heures... Je décidai de patienter encore un peu car, après tout, elle avait peut-être eu un contre-temps... Je récitais dans ma tête le discours que j'allais lui servir.
Je me mis à faire les cents pas, je ne tenais plus en place.
Allait-elle venir  au rendez-vous ?
Je l'espérais.



Je regardais ce pauvre type offrir des fleurs à une jolie femme et celle-ci les refusait. Le pauvre... La femme le regarda avec mépris, tourna les talons et partit. L'homme baissa la tête, il lâcha le bouquet, je crus qu'il allait se mettre à pleurer mais il soupira et partit lui aussi. Je me dis alors que moi aussi, j'allais sûrement passer ma St-Valentin seul, étant donné que ma bien-aimée m'avait posé un lapin...



J'allais m'en aller lorsque je l'aperçus.



Elle était ravissante. Elle portait une sublime robe noir et doré, que l'on aurait dit conçut pour elle. Elle avait coiffé ses beaux cheveux corbeau et ressemblait à une princesse, venue d'un monde dont seuls les enfants en croient  l'existence.  
Elle s'avança vers moi et me lança l'un de ses plus beaux sourires, celui qui me fait craquer.
- Comment tu me trouves ? Me demanda-t-elle.


- Tu es parfaite, lui répondis-je, étant donné qu'aucun autre mot ne voulait franchir mes lèvres.
Son sourire s'élargit, elle était flattée.



-Toi aussi tu es beau, mon amour.
Je lui rendis son sourire, gêné.



Je ne savais par où commencer, j'avais tout oublié de mon beau discours. Je fermais les yeux et débutai par le début.



Je lui offris des fleurs : un classique. Elle eu l'air vraiment surprise. Heureusement, elle ne se doutait pas que c'était le bouquet de l'homme qui s'était pris un râteau. En effet, j'avais complètement oublié de lui acheté des roses, alors, quand l'homme a laissé tomber son bouquet... J'ai sauté sur l'occasion !  Après tout, le malheur des uns fait le bonheur des autres, non?



Elle sentit les fleurs, elle les adorait, apparemment. J'étais content que cela lui plaise.  



Nous nous regardâmes avec amour.
J'en profitais pour lui demander si elle voulait bien qu'on aille se faire un karaoké. Elle s'empressa d'accepter avec joie.



Je passai la plus belle soirée de ma vie.



En compagnie de la plus belle femme du monde.



La femme de ma vie.



Nous nous rendîmes ensuite au lac, car je savais qu'elle adorait ce lieu et qu'il convenait parfaitement à la circonstance. Elle me regardait, elle avait sentit quelque chose, mais avait-elle deviné ? Impossible.



Elle me prit la main et me demanda pourquoi je faisais cette tête.



Je l'a pris dans mes bras et lui assurai que je l'aimais, esquivant sa question.



Puis je lui caressai la joue,



qui était d'une douceur incroyable.



A sa façon de me regarder, je sus que le moment était enfin venu.



Je m'agenouillai à ses pieds.



Elle posa sa main sur mon épaule et se pencha en avant pour voir ce que je tenais dans mes mains.

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Elle se releva instantanément et dût se demander s'il s'agissait bien de ce qu'elle pensait.



J'ôtai l'une de mes mains de l'écrin.



La surprise fut grande. Je vus à son visage qu'elle ne feignait absolument pas l'étonnement.



J'ouvris enfin l'écrin. Elle se couvrit la bouche de ses mains, elle n'en revenait pas.



Elle se pencha un peu plus, comme pour vérifier qu'elle ne rêvait pas, que la bague existait bien.



Je sortis la bague de son écrin, et lui demandais d'être ma femme.



Elle s'empressa d'accepter avec joie et me tendit sa main avec ses doigts fins et ses ongles joliment vernis.



Je lui passai l'anneau au doigt.



La bague sembla rayonner de mille feu, comme si elle était faite avec les rayons du soleil.



Elle se pencha et tendit sa main pour examiner la bague, apparemment elle lui plaisait !



Je me relevai et souris, elle lui allait vraiment bien, je l'avais bien choisie !



Elle se jeta soudainement dans mes bras.



Et je la serrai tout contre moi et lui murmurai mon amour.



Je crois que je peux enfin le dire, ce fut le plus beau jour de ma vie. Certains diront qu'ils détestent la Saint-Valentin, et bien je ne les croient pas. Ils ne détestent pas cette fête, ils lui en veulent juste, peut-être parce qu’ils sont célibataires, qu'ils ont eu une déception amoureuse, une vie difficile, qu'ils n'ont pas le temps de penser à l'amour ou bien tout simplement qu'ils ont envie de lui en vouloir. Mais je souhaite à tous ces gens de vivre le même amour que je vis avec ma fiancée.